Etes-vous propriétaire d’un immeuble en copropriété et vous vous demandez certainement sur vos obligations concernant les travaux communs. Parmi ces travaux figure le ravalement des façades de l’immeuble. Il s’agit d’un projet de grande envergure qui nécessite l’accord de tous les copropriétaires de la maison. En plus, les frais des travaux pourront être assez conséquents selon le choix des matériaux, le nombre des intervenants et les techniques adoptées. Cet article vous donnera davantage plus de détails concernant ce projet.
A qui appartient l’initiative du ravalement ?
Le ravalement de façade devient indispensable lorsque d’une part, les façades du bâtiment présentent des signes de détérioration tels que des fissures, des tâches de pollution ou du crêpi effrité ; ou d’autre part, il existe des risques importants de chutes d’éléments de façades. En effet, les propriétaires de maison procèdent rarement au ravalement pour une raison esthétique ou de performance énergétique alors même que les façades du bâtiment sont encore en très bon état.
La loi impose l’obligation d’entretien du bâtiment à la copropriété par le biais du syndicat. En fait, ce dernier est mis en place pour conserver l’immeuble et administrer les parties communes. En cas de défaut d’entretien, sa responsabilité peut être engagée. Ainsi, il appartient au syndic, en coopération avec le conseil syndical, de proposer aux copropriétaires d’engager les étapes d’études ainsi que les décisions nécessaires au ravalement de façade.
Cependant, il peut arriver que l’initiative ait été imposée à la copropriété par une prescription municipale. Effectivement, la façade joue un rôle de décoration et doit être cohérente avec l’architecture de la région. C’est pourquoi le code de la construction et de l’habitation prévoit que les façades de maison doivent constamment être maintenues en bon état de propreté. Pour ce faire, les travaux de ravalement doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans, sur injonction qui est faite au propriétaire par l’autorité municipale. En générale, l’injonction est appliquée lorsque l’immeuble présente un danger public, notamment pour les passants, ou encore lorsque le bâtiment est concerné par une campagne de ravalement obligatoire.
Quels sont les travaux à engager ?
Afin de connaître avec précision tous les travaux nécessaires, il y a lieu de réaliser un diagnostic préalable de l’immeuble, dont la réalisation sera inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale des copropriétaires. Ce diagnostic permettra également de lister les travaux prioritaires et urgents et de les traiter dans le bon ordre. Par exemple, avant de toucher aux façades, il faut d’abord effectuer les travaux de toiture.
Pour la réalisation de ce diagnostic, il est recommandé de faire appel à un architecte de façade. Il analysera la nature des travaux à engager, détectera les problèmes de vos façades et préconisera toutes les mesures nécessaires pour les traiter. Mais surtout, le façadier respectera toutes les règlementations en vigueur en la matière. De même, peu importe l’ampleur des travaux, confiez-les à ce façadier expérimenté dans le 64 pour plus de garantie et de sécurité.
Comment se départager les frais ?
Tous les frais de travaux à engager (prestation de l’entreprise ou du professionnel de ravalement, montant du marché et les frais annexes doivent être votés en assemblées générales. En cas de travaux supplémentaires indispensables en cous de chantier, il faut donc l’approbation du syndicat des copropriétaires. Le montant sera donc partagé entre tous les copropriétaires à parts égales. Toutefois, sachez que les travaux de ravalement peuvent bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro copropriété s’ils répondent aux conditions exigées.